1977. Couleur. Documentaire
Réalisation : Noëlle Vincensini
Co-production : Parc Naturel Régional de la Corse
Ce film a obtenu le 1er Prix du festival international du film de l’écologie et de l’environnement de Montpellier.
La vie est rude pour cette famille de bergers de Ghisonaccia.
Et pourtant que de sensibilités sans complaisance dans cette chronique de transhumance.
Le courage de cette vie en montagne est liberté, les gestes quotidiens sont Poésie.
Quand le berger désigne en les nommant les sommets qui l’entourent, l’espace est infini, la blancheur crémeuse du brocciu que l’on égoutte semble éternelle, les clochettes des brebis scandées par les sifflements des bergers ont arrêté le temps et cependant, en bas, à la plaine, au bord de la mer, l’étau se resserre.
Le développement du tourisme et les nouveaux modes de production ont sonné le glas d’une vie où les hommes, les animaux et la nature communiaient au rythme du ciel et des saisons.
Noëlle Vincensini, dont l’engagement, depuis quarante ans, pour une Corse plus solidaire n’a jamais failli, nous transmet avec ce film un travail remarquable.
Da la piaghja a la muntagna est un documentaire qui, sur le fond, n’a pas pris une ride.
Bien au contraire, le contraste entre un littoral qui s’étourdit sous les feux de l’été et du tourisme et une montagne, creuset de l’organisation ancestrale de notre identité, qui se meurt est d’une pertinente actualité.
Réalisation : Noëlle Vincensini
Co-production : Parc Naturel Régional de la Corse
Ce film a obtenu le 1er Prix du festival international du film de l’écologie et de l’environnement de Montpellier.
La vie est rude pour cette famille de bergers de Ghisonaccia.
Et pourtant que de sensibilités sans complaisance dans cette chronique de transhumance.
Le courage de cette vie en montagne est liberté, les gestes quotidiens sont Poésie.
Quand le berger désigne en les nommant les sommets qui l’entourent, l’espace est infini, la blancheur crémeuse du brocciu que l’on égoutte semble éternelle, les clochettes des brebis scandées par les sifflements des bergers ont arrêté le temps et cependant, en bas, à la plaine, au bord de la mer, l’étau se resserre.
Le développement du tourisme et les nouveaux modes de production ont sonné le glas d’une vie où les hommes, les animaux et la nature communiaient au rythme du ciel et des saisons.
Noëlle Vincensini, dont l’engagement, depuis quarante ans, pour une Corse plus solidaire n’a jamais failli, nous transmet avec ce film un travail remarquable.
Da la piaghja a la muntagna est un documentaire qui, sur le fond, n’a pas pris une ride.
Bien au contraire, le contraste entre un littoral qui s’étourdit sous les feux de l’été et du tourisme et une montagne, creuset de l’organisation ancestrale de notre identité, qui se meurt est d’une pertinente actualité.