La cinémathèque de Corse

Festival Sorru in Musica à Balogna le 25 juillet 2019- Ciné-concert « Les Ombres qui passent » d’Alexandre Volkoff,à partir de 21h30.


 

25 juillet 2019 à Balogna
 

Animations Avant-concert

Place de l’église San Quilicu

20h00

Concert des étudiants de l’Académie de musique Sorru in Musica

 

21h30

Place de l’église San Quilicu

«LES OMBRES QUI PASSENT»

Un film d’Alexandre VOLKOFF ( 1924)
Accompagnement musical du film par l'Orchestre Paris Classik sous la direction de Didier Benetti.
Musique originale composée par Didier Benetti.

 

Avec Henry Krauss (le père) Ivan Mosjoukine (le fils)
Andrée Brabant (la belle-fille) Nathalie Lissenko (l’aventurière)

Scénario Ivan Mosjoukine, Keneim Foss, Alexandre Volkoff Opérateurs Fédor Bourgassoff ,Nicolas Toporkoff
Décors Ivan Lochakoff
Costumes Paul Poiret
Production Films Albatros
Tournage Automne/Hiver 1923-1924 

Sortie Gaumont-Palace 24 Mai 1924

 

Orchestre Paris Classik sous la direction de Didier Benetti 

Helene Zulke (violon)
Caroline Cervera (violon) 

Bertrand Cervera (violon)

Adriana Ilieva (alto)

Miwa Rosso (violoncelle) 

Philippe Noharet (contrebasse) 

Stéphane Petitjean (piano) 

Claire Cervera (chant)

 

En Angleterre, le fils du Professeur Barclay mène une existence heureuse dans son domaine campagnard auprès de son père et de sa jeune épouse, la douce Alice. Un héritage considérable l’amène à Paris où il se laisse griser par la vie mondaine de la capitale et oublie Alice. Deux escrocs, attirés par sa fortune, placent sur son chemin une femme mystérieuse et belle, Jacqueline, dont il tombe amoureux et qu’il suit en Corse. II sera finalement sauvé par son père et sa tendre épouse et retournera au bercail reprendre une existence sans problèmes. Jacqueline se sacrifiera.

 

Quelques notes de Mr Jean Pierre Mattei…

"En juin 1924 Robert Trévise dans la revue « Cinéa » disait:   MOSJOUKINE a conquis le public et la simple apparition de son nom à l'écran du Gaumont Palace déchaîna l'autre jour l'enthousiasme. C'est justifié car nous ne connaissions pas encore les infinies ressources de cet artiste protée qui sait être à la fois le tragédien de "  "KEAN", et le fantaisiste du "  BRASIER ARDENT "  ou des  "  OMBRES QUI PASSENT"  !. Son nouveau film est à cheval sur la comédie bouffe et le drame bourgeois. Et ce mélange ne manque pas de saveur.
On peut ajouter aujourd'hui , la mise en scène très riche et très fluide a amené à la beauté plastique du film une amplitude d'images qui aborde la thématique du cinéma moderne. 

Cette comédie dramatique possède une fluidité de narration où l’Angleterre, Paris et la Corse sont présentes. L’élégance de la mise en scène n’est pas sans rappeler ce qui sera la marque de fabrique des films de la METRO-GOLDWYN-MAYER. Décors, images, acteurs, tout est fait pour nous faire rêver.

Les vues d’Ajaccio nous projettent dans un passé si proche, les costumes de Nathalie LISSENKO sont superbes. Une somptueuse mise en scène où l’on retiendra un long travelling sur la plage où Ivan MOSJOUKINE et Andrée BRABANT sont heureux de galoper à dos de cheval. Si la presse de l’époque relate l’accident qui survint lors du tournage: la chute des deux acteurs et leur long séjour en clinique (Andrée BRABANT dut rester immobile et risqua la paralysie), le résultat à l’écran est stupéfiant. On admire la maîtrise de la technique quand on sait le poids du matériel de l’époque et son peu de maniabilité.

Cette exigence au service de l’art explique pourquoi ABEL GANCE, en 1925, fit appel à VOLKOFF, BOURGASSOFF et LOCHAKOFF pour l’aider à réaliser son “NAPOLEON”. Rappelons-nous les scènes corses où une caméra fut mise sur un cheval pour suivre Bonaparte pourchassé par les Paolistes.

 
Category
Sorru 2019
 
Remerciements : Cinémathèque Française.
 



           

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