On aurait pu craindre que les travaux du Centre culturel - où se trouvent ses locaux - ne fassent faiblir la vitalité de la Cinémathèque de Corse, mais "nos actions se sont au contraire largement poursuivies, et nous avons également pu travailler au développement de certains axes", se réjouit le directeur de cette structure qui dépend de la direction de la culture de la Collectivité de Corse.
"Nous avons profité de cette période pour nous réinventer et élargir nos partenariats", insistent Antoine Filippi et la programmatrice Lydie Mattei. "Nous avions évidemment déjà travaillé avec certains sur différents projets et avons appuyé de nouveaux travaux avec les musées de Bastia, Sartène et Levie, avec la fabrique culturelle Casell'arte, avec le Frac, mais aussi avec le cinéma Le Régent et le centre Una volta, avec la ville de Porto-Vecchio, l'université de Corte et le cinéma l'Alba...".
Ainsi, certains projets au long cours ou récurrents, comme l'accueil de la résidence du Grec (groupe de recherches et d'essais cinématographiques) ou la reprise de la Semaine de la critique, ont été maintenus "hors les murs", tout en permettant aux responsables de la Cinémathèque de "mieux connaître nos partenaires, mais aussi d'élargir notre public en touchant le leur, ce qui a contribué à développer notre visibilité et leur connaissance de notre travail".
Pas question évidemment de s'arrêter en si bon chemin, "et nous avons débuté cette année avec une projection au Galaxy à Lecci. Elle sera mensuelle et il y sera question des grands classiques de l'histoire du cinéma, sur le principe de ce que nous faisions, cet-à-dire avec un intervenant pour décortiquer certains aspects du film, mais aussi pour débattre avec le public".
Poursuivre avec les partenariats
Le prochain rendez-vous est prévu avec l'association Cinémotion - avec qui s'est monté le festival Fest'Anima en décembre - pour le retour des Courts en hiver. Cette manifestation qui allie poésie et cinéma sera itinérante. Elle passera par Bonifacio, Lecci et Levie du 26 au 28 janvier prochains, avec des rencontres, des lectures et des projections. Les ciné-cafés vont également reprendre à Calvi avec un rythme mensuel. "On est souvent sur les routes, ce qui a impliqué une manière un peu différente de travailler pour nos agents, mais les retours sont encourageants, les séances plutôt bien fréquentées et on sent une appétence tant du côté du public que des communes qui nous accueillent".
Nombre de ces rencontres ont contribué à faire connaître le fonds de la Cinémathèque et à développer les demandes sur les collections pour les mises à disposition de films, "souvent les films amateurs pour différents projets en cours. Le délai de réponse est un peu allongé du fait que nos agents sont pour partie en télétravail et que certaines parties de notre fonds ont été délocalisées pour une mise en sécurité le temps des travaux, mais nous arrivons à répondre à l'ensemble des sollicitations". L'aspect "non-film" est lui aussi important, en particulier avec le travail sur les affiches. "A titre d'exemple, nous participons à l'exposition qui se tiendra au musée de Bastia pour les 80 ans de la libération de la Corse. Les informations sur les films et la mise à disposition d'affiches font partie de nos demandes les plus typiques".
Si les travaux du centre culturel ne sont pas encore terminés, les responsables de la Cinémathèque réfléchissent déjà à la stratégie de retour des collections "qui va prendre du temps. Les espaces techniques vont être réaménagés pour être plus fonctionnels et pour améliorer les conditions de conservation de notre fonds".
"Nous avons profité de cette période pour nous réinventer et élargir nos partenariats", insistent Antoine Filippi et la programmatrice Lydie Mattei. "Nous avions évidemment déjà travaillé avec certains sur différents projets et avons appuyé de nouveaux travaux avec les musées de Bastia, Sartène et Levie, avec la fabrique culturelle Casell'arte, avec le Frac, mais aussi avec le cinéma Le Régent et le centre Una volta, avec la ville de Porto-Vecchio, l'université de Corte et le cinéma l'Alba...".
Ainsi, certains projets au long cours ou récurrents, comme l'accueil de la résidence du Grec (groupe de recherches et d'essais cinématographiques) ou la reprise de la Semaine de la critique, ont été maintenus "hors les murs", tout en permettant aux responsables de la Cinémathèque de "mieux connaître nos partenaires, mais aussi d'élargir notre public en touchant le leur, ce qui a contribué à développer notre visibilité et leur connaissance de notre travail".
Pas question évidemment de s'arrêter en si bon chemin, "et nous avons débuté cette année avec une projection au Galaxy à Lecci. Elle sera mensuelle et il y sera question des grands classiques de l'histoire du cinéma, sur le principe de ce que nous faisions, cet-à-dire avec un intervenant pour décortiquer certains aspects du film, mais aussi pour débattre avec le public".
Poursuivre avec les partenariats
Le prochain rendez-vous est prévu avec l'association Cinémotion - avec qui s'est monté le festival Fest'Anima en décembre - pour le retour des Courts en hiver. Cette manifestation qui allie poésie et cinéma sera itinérante. Elle passera par Bonifacio, Lecci et Levie du 26 au 28 janvier prochains, avec des rencontres, des lectures et des projections. Les ciné-cafés vont également reprendre à Calvi avec un rythme mensuel. "On est souvent sur les routes, ce qui a impliqué une manière un peu différente de travailler pour nos agents, mais les retours sont encourageants, les séances plutôt bien fréquentées et on sent une appétence tant du côté du public que des communes qui nous accueillent".
Nombre de ces rencontres ont contribué à faire connaître le fonds de la Cinémathèque et à développer les demandes sur les collections pour les mises à disposition de films, "souvent les films amateurs pour différents projets en cours. Le délai de réponse est un peu allongé du fait que nos agents sont pour partie en télétravail et que certaines parties de notre fonds ont été délocalisées pour une mise en sécurité le temps des travaux, mais nous arrivons à répondre à l'ensemble des sollicitations". L'aspect "non-film" est lui aussi important, en particulier avec le travail sur les affiches. "A titre d'exemple, nous participons à l'exposition qui se tiendra au musée de Bastia pour les 80 ans de la libération de la Corse. Les informations sur les films et la mise à disposition d'affiches font partie de nos demandes les plus typiques".
Si les travaux du centre culturel ne sont pas encore terminés, les responsables de la Cinémathèque réfléchissent déjà à la stratégie de retour des collections "qui va prendre du temps. Les espaces techniques vont être réaménagés pour être plus fonctionnels et pour améliorer les conditions de conservation de notre fonds".
Sandrine Ordan