Ile de lumière, la Corse

Réalisé en 1951 par Georges Drouet et coproduit par La Société Nouvelle des Films Marcel Pagnol et Éminente Films sous la direction de Joseph Martinetti, l’Île de lumière présente une Corse du début des années 1950, ses traditions, ses imaginaires, ses pratiques culturelles et ses transformations rurales, sociales. Cette romance documentaire projette l’image d’une île figée dans le marbre d’une tradition durable faisant face à une transition technologique et économique d’après-guerre. Un portrait bicéphale de l’île se dessine, ancestrale d’un côté, moderne de l’autre, et vient illustrer un point de vue ethnographique sur la société corse dans laquelle la caméra se glisse comme un outil d’inspection des mœurs.

Financée par la Collectivité de Corse, via la Cinémathèque de Corse, l’opération de restauration est entreprise dans les laboratoires Hiventy après livraison des éléments nitrates du film, l’accord de l’ayant-droit (en l’occurrence Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel Pagnol) et les archives françaises du film du CNC.