Film interdit aux moins de 16ans.
États-Unis • Drame, Policier • 1978 • 1h30
Avec : Harvey Keitel, Tisa Farrow, Jim Brown
Version restaurée
Jimmy Angellini, gangster médiocre mais aussi fin mélomane et virtuose contrarié, marche à contrecoeur dans les traces de son
père. Ses ambitions musicales se conjuguent mal avec l’allégeance à la loi du milieu que lui impose sa filiation.
Premier long-métrage du scénariste James Toback, le film est resté largement invisible, sans doute parce que son auteur ne
parvint jamais à s’imposer dans le sérail du Nouvel Hollywood.
Il inspira pourtant un remake à Jacques Audiard en 2005 : De battre mon coeur s’est arrêté, avec un Romain Duris moins animal
que le jeune Keitel.
On aurait tort de ne voir dans le personnage de Jimmy Angellini qu’un avatar des anti-héros du Nouvel Hollywood.
Jimmy est pourtant bien autre chose que le reflet d’une société en mal de repères. Andrew Sarris, dans une charge sans concession contre Toback, avait perçu cette forme de haine de soi qui traverse toute la filmographie du cinéaste, le portrait d’un homme incapable de réaliser les espoirs que ses parents ont placés en lui.
États-Unis • Drame, Policier • 1978 • 1h30
Avec : Harvey Keitel, Tisa Farrow, Jim Brown
Version restaurée
Jimmy Angellini, gangster médiocre mais aussi fin mélomane et virtuose contrarié, marche à contrecoeur dans les traces de son
père. Ses ambitions musicales se conjuguent mal avec l’allégeance à la loi du milieu que lui impose sa filiation.
Premier long-métrage du scénariste James Toback, le film est resté largement invisible, sans doute parce que son auteur ne
parvint jamais à s’imposer dans le sérail du Nouvel Hollywood.
Il inspira pourtant un remake à Jacques Audiard en 2005 : De battre mon coeur s’est arrêté, avec un Romain Duris moins animal
que le jeune Keitel.
On aurait tort de ne voir dans le personnage de Jimmy Angellini qu’un avatar des anti-héros du Nouvel Hollywood.
Jimmy est pourtant bien autre chose que le reflet d’une société en mal de repères. Andrew Sarris, dans une charge sans concession contre Toback, avait perçu cette forme de haine de soi qui traverse toute la filmographie du cinéaste, le portrait d’un homme incapable de réaliser les espoirs que ses parents ont placés en lui.
