La cinémathèque de Corse

Napoléon, Légendes.

Exposition à l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon à Ajaccio au Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts du 2 juillet au 4 octobre 2021.


L'exposition est réalisée en partenariat avec le musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, et la participation exceptionnelle de la Cinémathèque de Corse et de l’Association La Corse et le Cinéma. Monsieur Jean-Pierre Mattei, président fondateur de la Cinémathèque de Corse, est commissaire de l'exposition avec Madame Maria Teresa Caracciolo, chargée de recherche honoraire au CNRS, chercheur associé à l’université de Lille 3, et Monsieur Philippe Perfettini, responsable des peintures corses et napoléoniennes du Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio. Le commissariat général de l'exposition est assuré par Monsieur Philippe Costamagna, directeur du Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio.
L’exposition est accompagnée de la publication d’un catalogue scientifique largement illustré, consacré à la figure de Napoléon au croisement des chemins de l’art, de la littérature, de la musique et du cinéma, du XIXe au XXe siècle. La préface de l’écrivain Charles Dantzig est en elle-même représentative de l’approche pluridisciplinaire de la légende napoléonienne à la fois dans l’exposition et dans le catalogue qui en est le reflet.


Auteurs du catalogue :
Maria Teresa Caracciolo, Rémi Cariel, Élisabeth Caude, Alain Chevalier, Philippe Costamagna, Charles Dantzig, Stéphanie Deschamps-Tan, Tom Dutheil, Christina Egli, Annick Le Marrec, Sidonie Lemeux-Fraitot, Giulia Longo, Jean-Pierre Mattei,
Isabelle Mayer Michalon, Laura Panarese, Philippe Perfettini, Marco Pupillo.


 

 
 L’exposition se présente en VI sections dont la dernière est consacrée au cinéma muet.
  

  • SECTION I.  LA LEGENDE, OU LE RETOUR DE L’EMPEREUR (Philippe Perfettini, « L’enfant prodigue de la gloire ».Napoléon revient en Corse).
 
L’épopée de Napoléon est jalonnée de retours inattendus,
sous-tendus d’espoir mais soucieux, qui prennent de court
l’adversaire ; ces retours révèlent la disposition de l’homme
à la mobilité, sa volonté tenace de devancer et de maîtriser
l’événement. À Sainte-Hélène, Napoléon revint sur sa vie et
le fidèle Las Cases fit de ses souvenirs un instrument
politique et un chef-d’oeuvre, Le Mémorial de Sainte-
Hélène. Après l’exil et même après sa mort, les partisans de
l’Empereur voulurent longtemps croire en son retour ;
quand la réalité s’imposa, les imaginations eurent recours au
fantastique. En 1840, l’attente fut en partie comblée : les
cendres de l’Empereur furent ramenées de Sainte-Hélène à
Paris et l’Empereur lui-même fit son grand retour par la
Légende. Berceau de Napoléon, île de l’enfance, la Corse
est aujourd’hui un haut lieu de la légende napoléonienne.
Extrait du catalogue : « La politique de Napoléon III pour
la Corse rejoint celle de Napoléon Ier. En effet, la position
géostratégique de l’île en Méditerranée implique qu’elle soit
un territoire politiquement et économiquement stable. Le
culte napoléonien représente donc une aubaine dans ces
deux domaines puisque, en ce qui concerne Ajaccio, la ville
va s’ancrer de manière quasi permanente dans le
bonapartisme et qu’elle va tirer, au niveau touristique, des
avantages conséquents des aménagements relatifs à l’espace
public et aux équipements culturels. Napoléon III devient
l’architecte de la légende napoléonienne à Ajaccio où la
statuaire publique joue un rôle fondamental. »

 
  • SECTION II. NAPOLEON FORGE SA LEGENDE (Maria Teresa Caracciolo, Une série de scènes de légende)
 
L’épopée de Napoléon est évoquée par les jalons mythiques
de sa vie, à partir des campagnes d’Italie et de l’expédition
d’Égypte, jusqu’aux victoires sur le Saint Empire Romain
Germanique qui permirent à l’Empereur de remodeler
l’Europe. Le tournant enclenché par les premiers échecs
(faux-pas en Espagne, campagne de Russie, campagne de
France conclue par l’abdication de Fontainebleau), puis par
la fatale année 1815, firent basculer le mythe napoléonien :
la gloire du héros fut occultée par sa déchéance et sa
descente aux Enfers. À la légende dorée succéda une
légende noire qui cependant marqua le pas après la mort de
l’Empereur, le 5 mai 1821. « Accablée, stupéfaite, la terre
retient son souffle », écrivait à Milan le poète Alessandro
Manzoni. Dès lors, le mouvement romantique se pencha sur
la trajectoire tout en contraste de cette vie hors du commun.
Extrait du catalogue : « D’autres faits de la vie de
Napoléon s’élèvent pareillement au-dessus du cours de son
existence terrestre, marqués par la rencontre entre une
volonté d’exception et l’impact du destin, entre le génie
d’un homme et l’intervention de Kairos, le dieu de l’instant
opportun, partie du plus vaste Chronos, que son unique
touffe de cheveux permettait parfois – croyaient les
Anciens – de saisir au vol. Lumineuses ou sombres, ces
heures de la vie de Napoléon placées sous le signe des
étoiles ont fait basculer le monde, façonné son destin et
contribué à forger sa légende ; elles continuent aujourd’hui
d’éclairer son existence. »
 
  • SECTION III : LA LITTERATURE, LES ARTS ROMANTIQUES ET LA LEGENDE NAPOLEONIENNE
L’Empereur lui-même faisait le rapprochement entre son
destin et celui de personnages historiques ou mythiques tels,
notamment, Thémistocle et Prométhée. Les peintres et les
poètes lui emboîtèrent le pas. Protagoniste de l’un des
mythes de la révolte les plus prégnants du Romantisme,
Prométhée fit alors un retour très remarqué dans le théâtre,
la littérature et les arts. Goethe, Chateaubriand, Lord Byron,
Stendhal, Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Alfred
de Musset, Pierre-Jean de Béranger, contribuèrent tous à la
légende napoléonienne : leurs portraits en médaillon par
David d’Angers, qui a sculpté, comme l’écrit Thierry
Laugée, les visages du Romantisme, les représentent dans
l’exposition. Extraits du catalogue : « La réponse vint des écrivains, des
poètes, des musiciens et des artistes ; elle vint des autres
"fils" de l’Empereur chef de guerre, les vétérans rescapés du
désastre de la Grande Armée, devenus demi-soldes à jamais
nostalgiques d’une gloire perdue ; elle vint de mémorialistes
inspirés et de partis politiques en évolution, aux prises avec
une réalité nouvelle, mouvante, orageuse, faite d’attentes et
de hautes ambitions, mais ponctuée aussi d’échecs et de
déceptions ; elle vint enfin du climat général qui régna en
Europe après la mort de l’Empereur, le climat romantique
qui renversa les valeurs, imposa de nouveaux codes,
réinventa les idéaux, récupéra les précieux débris du passé.
Jean Tulard a synthétisé admirablement en quelques phrases
ce dernier coup de dés chanceux de Napoléon, cette ultime
faveur que le destin accorda à l’exilé de Sainte-Hélène :
« En retrouvant le sens de l’épopée et en se fixant pour
programme la glorification du héros, le romantisme
répondait à l’idéal que Napoléon avait cherché à imposer
aux écrivains et aux artistes de son temps. Là où la manière
autoritaire avait échoué, la légende triomphe. Il y a un siècle
de Napoléon comme il y eut un siècle de Louis XIV. Ce
sont les romantiques, en effet, qui ont imposé le mythe de
Napoléon sur le plan littéraire, comme la chanson et l’image
l’ont imposé sur le plan populaire. »
(Maria Teresa Caracciolo, La chute de l’Aigle et la
naissance de la Légende)
« Après en avoir visité les lieux au printemps 1861, Victor
Hugo revient sur la bataille de Waterloo pour en faire cette
fois le récit, ainsi qu’une digression dans Cosette, deuxième
partie de son roman Les Misérables. À cette date, son point
de vue paraît plus large et plus élevé, même si le narrateur
se fait toujours l’écho des principes immuables qui ont
inspiré le poète : la bataille de Waterloo représente la fin de
l’épopée révolutionnaire et impériale et après elle viendra
un temps nouveau, le temps d’un ‘vaste lever d’idées’, le
temps de la pensée. ‘Waterloo, en coupant court à la
démolition des trônes européens par l’épée, n’a eu d’autre
effet que de faire continuer le travail révolutionnaire de
l’autre côté. Les sabreurs ont fini, c’est le tour des penseurs.
[…] Hoc erat in fatis. Ce jour-là, la perspective du genre
humain a changé. Waterloo, c’est le gond du dix-neuvième
siècle.’ À l’heure où Victor Hugo écrivait, la légende de
Napoléon avait chassé l’astre noir et était au zénith. »
(Maria Teresa Caracciolo, « Le gond du XIXe siècle » :
légendes d’une bataille).
 
 
  • SECTION IV. LE CULTE DE NAPOLEON DE LOMBRE A LA LUMIERE
Sous la restauration des Bourbons, le culte de Napoléon fut
relégué dans l’ombre : la légende noire sévissait, le pouvoir
politique restait intolérant. La mémoire de l’Empereur était
confiée à des portraits que l’on dissimulait et à des objets
dont on occultait la dimension séditieuse au-delà d’une
apparence inoffensive. L’imagination des artisans a
multiplié les formes de ces « objets séditieux » qui non
seulement attestaient la fidélité et la nostalgie, mais
signifiaient aussi l’appartenance à un parti d’opposition,
hostile au retour de l’Ancien Régime. Le milieu des
militaires en demi-solde et les populations pauvres des
campagnes formèrent le premier creuset du culte
napoléonien. La situation changea après la Révolution de
juillet et la montée sur le trône de Louis-Philippe d’Orléans,
premier roi des Français. Les stratégies déployées dans l’art
officiel par le roi, à Paris comme à Versailles, où est créé le
musée de l’histoire de France, expriment une volonté de
réconciliation avec le passé. Les points forts de la politique
de Louis-Philippe en faveur de l’image de Napoléon furent
l’élévation d’une nouvelle statue du Petit Caporal au
sommet de la Colonne Vendôme, les travaux pour l’Arc de
Triomphe de l’Étoile et enfin, en 1840, le retour des cendres
de l’Empereur de Sainte-Hélène à Paris. Jusqu'à sa mort, le
fils de Napoléon, devenu à Vienne le duc de Reichstadt,
focalisa en France les espoirs bonapartistes.
Extrait du catalogue : « Néanmoins, bien qu’Autrichien
contraint et forcé, malade et sans possibilité d’agir, le frêle
aiglon sert la légende Napoléon en construisant son mythe
romantique. L’élan bonapartiste est toujours vif en France et
le feu napoléonien n’a pas été éteint à Waterloo ou à Sainte-
Hélène. L’Assassinat du duc de Berry par Louvel en 1820,
la publication du Mémorial de Sainte-Hélène en 1823 et la
circulation sous le manteau d’objets et d’écrits séditieux
sous le règne de Louis XVIII, puis de Charles X,
maintiennent la flamme. Celui qui a porté très brièvement le
titre de Napoléon II représente un espoir pour une partie du
peuple et de la classe politique, ce que Louis-Philippe sait
pertinemment. »
(Philippe Perfettini, Napoléon François Charles, le fils de
l’Homme).
 
  • SECTION V. LA FONDATION DU SECOND EMPIRE ET L’APOTHEOSE DE NAPOLEON
Sous la restauration des Bourbons, le culte de Napoléon fut
relégué dans l’ombre : la légende noire sévissait, le pouvoir
politique restait intolérant. La mémoire de l’Empereur était
confiée à des portraits que l’on dissimulait et à des objets
dont on occultait la dimension séditieuse au-delà d’une
apparence inoffensive. L’imagination des artisans a
multiplié les formes de ces « objets séditieux » qui non
seulement attestaient la fidélité et la nostalgie, mais
signifiaient aussi l’appartenance à un parti d’opposition,
hostile au retour de l’Ancien Régime. Le milieu des
militaires en demi-solde et les populations pauvres des
campagnes formèrent le premier creuset du culte
napoléonien. La situation changea après la Révolution de
juillet et la montée sur le trône de Louis-Philippe d’Orléans,
premier roi des Français. Les stratégies déployées dans l’art
officiel par le roi, à Paris comme à Versailles, où est créé le
musée de l’histoire de France, expriment une volonté de
réconciliation avec le passé. Les points forts de la politique
de Louis-Philippe en faveur de l’image de Napoléon furent
l’élévation d’une nouvelle statue du Petit Caporal au
sommet de la Colonne Vendôme, les travaux pour l’Arc de
Triomphe de l’Étoile et enfin, en 1840, le retour des cendres
de l’Empereur de Sainte-Hélène à Paris. Jusqu'à sa mort, le
fils de Napoléon, devenu à Vienne le duc de Reichstadt,
focalisa en France les espoirs bonapartistes.
Extrait du catalogue : « Néanmoins, bien qu’Autrichien
contraint et forcé, malade et sans possibilité d’agir, le frêle
aiglon sert la légende Napoléon en construisant son mythe
romantique. L’élan bonapartiste est toujours vif en France et
le feu napoléonien n’a pas été éteint à Waterloo ou à Sainte-
Hélène. L’Assassinat du duc de Berry par Louvel en 1820,
la publication du Mémorial de Sainte-Hélène en 1823 et la
circulation sous le manteau d’objets et d’écrits séditieux
sous le règne de Louis XVIII, puis de Charles X,
maintiennent la flamme. Celui qui a porté très brièvement le
titre de Napoléon II représente un espoir pour une partie du
peuple et de la classe politique, ce que Louis-Philippe sait
pertinemment. »
(Philippe Perfettini, Napoléon François Charles, le fils de l’Homme).
 
  • LA SECTION VI.  NAPOLEON AU TEMPS DU CINEMA MUET
(sous la direction de Jean-Pierre Mattei).
  « Des milliers de siècles s’écouleront avant que les
circonstances accumulées sur ma tête aillent en puiser une
autre dans la foule […]. Ils auront beau retoucher,
supprimer, mutiler, il leur sera difficile de me faire
disparaitre tout à fait. » Lorsque Napoléon s’exprimait ainsi
il ne pensait pas que 70 ans plus tard une invention, le
cinématographe, allait redonner à son nom une audience
internationale et que son image allait être projetée dans la
plus reculée des salles du Tibet, de l’Oubangui ou
d’Ushuaïa, bien plus vite que la gloire des années n’aurait
pu le porter jusque-là.
Les Lumière vinrent et la lumière fut faite sur les premiers
pas de Napoléon au cinéma. Filmer Napoléon et son temps
au cinéma, le sujet simple en apparence va-t-il se référer à la
légende dorée ou la légende noire ? L’inspiration des
cinéastes saura-t-elle interpréter ces légendes et les marquer
de leur empreinte en leur donnant une nouvelle dimension ?
Le cinéma muet en s’emparant de l’épopée napoléonienne
consacrera à l’aube du parlant le Napoléon vu par Abel
Gance et le fera entrer dans la légende…
Extrait du catalogue : « Tous ces films présentés au temps
du cinéma muet véhiculent – ouvertement ou non – un point
de vue politique et utilisent la « silhouette au bicorne » dans
ce sens. Ils sont diffusés à travers le monde et s’adressent à
un public tout imprégné d’idées reçues, de préjugés, de
jugements anachroniques qui se doivent d’être analysés et
replacés dans leur contexte géographique, sociologique ou
politique. Ils sensibilisent le grand public à découvrir le
destin d’un homme qui avait déjà établi sa légende en
écrivant ses propres mémoires. Cette grande ombre aux
visages multiples, présentée à travers le monde entier,
apporte suivant les pays, un regard, un point de vue qui
appelle des interrogations, des contradictions et qui, loin de
détruire la légende, la renforce constamment.
(Jean-Pierre Mattei, Napoléon au temps du cinéma muet, les débuts du septième art)




 


Maurice Neumont, L'Aigle et l'Aiglon (1811-1832), film d’André Calmettes, 1910, Porto-Vecchio, Cinémathèque de Corse
Maurice Neumont, L'Aigle et l'Aiglon (1811-1832), film d’André Calmettes, 1910, Porto-Vecchio, Cinémathèque de Corse

Michel Carré, Le Mémorial de Sainte-Hélène, 1911, photographies de plateau, Porto-Vecchio, Cinémathèque de Corse
Michel Carré, Le Mémorial de Sainte-Hélène, 1911, photographies de plateau, Porto-Vecchio, Cinémathèque de Corse

Michel Carré, Le Mémorial de Sainte-Hélène, 1911, photographies de plateau, Porto-Vecchio, Cinémathèque de Corse
Michel Carré, Le Mémorial de Sainte-Hélène, 1911, photographies de plateau, Porto-Vecchio, Cinémathèque de Corse

Napoléon vu par Abel Gance, 1925. Cinémathèque de Corse, coll. Association la Corse et le Cinéma.
Napoléon vu par Abel Gance, 1925. Cinémathèque de Corse, coll. Association la Corse et le Cinéma.
 Remerciements :

Marc Sandberg
Michele Aubert †, Archives Françaises du Film, Bois d’Arcy, CNC,
Laurent Mannoni, Joël Daire, Georges Mourier, La Cinémathèque Française
Thierry Frémaux, Institut Lumière
Andrea Meneghelli, Cineteca di Bologna
La Cinémathèque de Toulouse
Musée Gaumont
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
EyeFilm Museum
Centre de Conservation-restauration du Patrimoine Mobilier de Corse

"Napoléon 2021 : Retours sur image" est un ouvrage collectif conçu à partir de témoignages de 80 auteurs:  « Napoléon de l’Histoire de France, Napoléon d’Abel Gance reviennent à la lumière l’année où l’on commémore pour les uns, on célèbre pour les autres, le deux centième anniversaire de la mort de l’Empereur, mort exilé à l’île Sainte Hélène.                                       
Pour marquer ce double évènement Jean-Pierre Mattei,qui préside l’association La Corse et le Cinéma a proposé à de nombreuses personnes de répondre à cette question qu’il leur a familièrement posée :
Napoléon, aujourd’hui, c’est qui pour vous ?                                                                      
Cet homme d’images, grand connaisseur du cinéma, en laissant s’exprimer les représentants de la société civile, universitaire, médicale, militaire, religieuse, culturelle, et du monde politique a voulu, à travers les retours diversifiés, tester l’image que Napoléon reflète aujourd’hui et notamment dans l’audiovisuel. » 
Extrait de la préface de Costa-Gavras

Napoléon, Légendes.

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